Salutations dans le pays Sakaran

Photos de la visite du Docteur Ousmane KABA dans le pays Sakaran

« Nous sommes conscients de votre patriotisme depuis longtemps. Vous avez fait votre preuve en Guinée et cela est perceptible par tous les guinéens … », dixit le Sotiguikèmo de Faranah, El-hadj OULARÉ

C’est dans la journée de ce dimanche 18 mars 2023 que le leader générationnel, S.E. Docteur Ousmane KABA a foulé le sol de Sankaran pour saluer les sages de la ville.

Comme le voudrait la tradition ancestrale qui est d’ailleurs socialement confiée dans l’univers mental des citoyens, le phénix de la classe politique guinéenne s’est rendu dans le vestibule du sage du Sotiguikèmo de la ville de Faranah avant de clôturer sa visite chez le patriarche des Diallonkés de ladite ville.

Très ému, le Sotiguikèmo de Faranah n’a pas manqué de lui exprimer objectivement son état d’âme envers ses œuvres atemporelles et immortelles posées depuis des décennies.
« Nous sommes conscients de votre patriotisme depuis longtemps. Vous avez fait vos preuves en Guinée et cela est perceptible par tous les guinéens.
Je ne vous supporte pas par passion moins encore pour avoir quelque chose de matériel avec vous car j’ai tout ce qui pourrait me permettre de mener à bien ma vieillesse. Je suis pour la Guinée et tous ceux qui l’aiment. Les discours politiques ne m’intéressent plus à mon âge là. Cependant, je suis pour le développement de la Guinée et la promotion des jeunes qui sont pour nous, un avenir sûr qu’il faut protéger. Vous êtes les bienvenus à Faranah, pays de feu Ahmed Sékhou TOURÉ, premier Président de la République de Guinée
🇬🇳», a martelé le Sotiguikèmo de Faranah.

Dans le même sillage, le rassembleur par excellence s’est dirigé également chez le patriarche des Diallonkés pour chercher auprès de lui des bénédictions car dans le manding médiéval, les Diallonkés ont joué, se sont caractérisés par la bravoure, la persévérance et le respect des ancêtres.
Ce dernier, c’est-à-dire le patriarche des Diallonkés a prononcé les mêmes propos mélioratifs envers le fondateur de la plus grande université privée de Guinée (UKAG) avant de fondre dans les larmes, signe d’admiration car les larmes ont toujours deux connotations : La joie et le malheur !

C’est dans ce climat de fraternité et de convivialité qu’il a demandé avec modestie le chemin pour rejoindre le littoral.
Tout porte à croire que le PADES s’est implanté dans toutes les sous-préfectures de la République de Guinée 🇬🇳 y compris ses villages, districts et hameaux !

Rédacteur : Kaba Tron Konaté, Communicant chef de Rédaction du PADES.

Lancement d’un cursus en langue N’ko à l’Université Kofi Annan de Guinée

L’Espace culturel Malick CONDÉ, situé dans l’enceinte de l’Université Kofi Annan de Guinée, a accueilli ce dimanche 7 février 2021, les promoteurs de l’alphabet N’ko pour procéder à la dédicace de plusieurs ouvrages en alphabet N’ko : un dictionnaire numérique intitulé “Mon dictionnaire en image”, 38 000 ouvrages de Sciences, de Mathématiques, de Philosophie, ainsi que les révélations du Qumrân et la création de 3 applications depuis juin 2019.

Le n’ko est le nom d’une écriture créée par le chercheur guinéen Solomana KANTE en 1949 comme système de transcription des langues mandingues en Afrique occidentale. Le mot « n’ko » signifie « je dis » dans toutes les langues mandingues.

La création de l’alphabet et de l’écriture n’ko par Solomana KANTE a entraîné un mouvement favorisant le n’ko parmi l’élite des locuteurs des langues mandingues, aussi bien en Afrique occidentale anglophone que francophone. L’instruction du n’ko a aidé à la formation d’une identité culturelle malinké en Guinée, au Mali et a également renforcé l’identité linguistique mandingue dans d’autres régions de l’Afrique occidentale.

Au début du XXIème siècle, l’écriture n’ko est principalement employée en Guinée, au Mali, au Sénégal, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire (respectivement par des populations parlant mandingue et dioula), mais aussi par une communauté malienne de langue bambara qui fait partie de la même racine que le malinké.
C’est un alphabet phonétique de 27 lettres possédant des marques diacritiques tonales.
Aujourd’hui, il est enseigné dans plusieurs universités prestigieuses : Harvard University (USA), l’Université d’Etat Saint-Petersbourg (Russie), l’Université du Caire (Égypte) et INALCO à Paris (France).

L’Université Kofi Annan de Guinée propose cinq (5) programmes liés au N’ko sous la direction de Nafadji Sory CONDÉ :

  1. Un Programme d’Alphabétisation, ouvert aux étudiants et non-étudiants, avec 3 niveaux (débutant, intermédiaire et avancé), chacun d’une durée de 3 mois et sanctionné par un certificat spécifique.
  2. Un programme d’Informatique-Bureautique en n’ko sur les logiciels suivants : Windows (durée 1 mois), Word (durée 1 mois), PowerPoint (durée 1 mois), Excel (durée 1 mois).
  3. Un programme d’Audiovisuel et de Journalisme en langue nationale principalement axé sur la Communication en langue nationale, les Techniques audiovisuelles, et l’Infographie.
  4. Un Programme d’équivalence des diplômes: après l’obtention d’un diplôme professionnel, d’une licence LMD, d’un diplôme technique ou d’ingénierie, d’une maîtrise et d’un master, des cours de méthodologie de traduction, de terminologies scientifiques dans les langues nationales vous permettront de traduire et de transcrire en n’ko votre rapport de recherche, votre mémoire, votre thèse afin d’obtenir l’équivalent de votre diplôme en n’ko.
  5. Un Programme d’enseignement à distance sur le site : www.nkopourtous-kofi.org

Ce programme d’enseignement à distance inclut 3 niveaux formation d’une durée de 6 mois (débutant, intermédiaire, avancé), chacun étant sanctionné par un certificat spécifique. Le suivi-encadrement des cours s’effectue également par le biais des réseaux sociaux (WhatsApp, Facebook, Youtube).

Le fondateur de l’Université Kofi Annan, Dr. Ousmane KABA, l’un des promoteurs de cette langue, a proclamé toute sa satisfaction. « C’est un événement majeur, un événement culturel important. Vous savez, l’alphabet N’ko est maintenant introduit dans les ordinateurs pour féliciter l’alphabétisation en Afrique. L’écriture n’est pas seulement pour les Malinkés mais c’est pour toutes les langues africaines. Je pense que c’est bon de le savoir. Tout Africain qui maîtrise l’alphabet N’ko peut écrire sa langue maternelle avec cette écriture. »

Pour Diallo Moussa BALANDOU, Président de l’Académie centrale de N’ko, l’arrivée de ces livres vient à point nommé, c’est un grand pas pour l’Académie N’ko. « L’Académie centrale s’est donnée d’abord, comme priorité de traduire ces ouvrages, surtout pour les écoles primaires (…) Nous avons aussi traduit un dictionnaire visuel, le dictionnaire en images. Celui-ci permet aux enfants de connaître tous les outils de l’école et les objets qui leur sont familiers (…) Nous avons aussi annoncé l’arrivée de 3 applications sur l’application Android (Application d’initiation sur l’alphabet N’ko, la phonétique et le dictionnaire bilingue ndlr). Ces applications sont téléchargées en moyenne par 6 millions de personnes depuis juin 2019. »