Projet de Société du PADES
Le PADES : une nouvelle politique pour un pays émergeant
La Guinée est un pays de paradoxe. En dépit de ses richesses minières, agro-pastorales, Hydroélectriques et halieutiques, la Guinée est toujours classée parmi les pays les plus pauvres d’Afrique et du monde. Ce retard est dû bien sûr à ses conditions historiques très difficiles d’accession à l’indépendance mais aussi et surtout à sa mal gouvernance politique, économique et sociale depuis très Longtemps.
Le PADES et les défis de la Guinée
Nonobstant quelques progrès, l’avènement du 1er régime pluraliste démocratique en 2010 n’a pas pu relever les principaux défis qui sont :
- La consolidation d’un État de droit impartial respectueux des libertés fondamentales et des droits de l’homme dans un environnement politique démocratique et apaisé.
- La pauvreté endémique dans laquelle végète la population.
- Le chômage massif des guinéens notamment celui très préoccupant des jeunes.
- La faiblesse des infrastructures de base à savoir les routes, ports et aéroports, chemins de fer, l’électricité, les hôpitaux et autres structures de santé, sans parler du système éducatif dans son ensemble.
Le PADES comme concepteur
C’est pour relever ces défis que le rècent Parti des Démocrates pour l’Espoir : le PADES a été créé en 2017. Loin des débats haineux, partisans et stériles, le PADES se veut un lieu d’échanges fraternels entre tous les guinéens et guinéennes sans aucune exclusion pour trouver des solutions aux problèmes concrets de nos populations.
Le PADES et la gouvernance politique
L’aspiration des populations à la démocratie est légitime. Celle-ci repose sur la liberté d’expression des idées et opinions, la libre adhésion à tout parti politique, à toute organisation de la société civile, à la participation aux élections à tous les niveaux pour le choix éclairé de ses dirigeants et pour l’alternance.
Pour ce faire, notre pays se doit de se doter des institutions républicaines fortes et indépendantes du pouvoir exécutif. Le PADES insiste dans ce combat sur l’apport des intellectuels dont le retrait de la sphère politique, probablement à cause des répressions politiques dans le passé. Ce retrait est l’une des causes fondamentales du retard de notre pays, car la nature a horreur du vide. Leur engagement est la seule garantie de la qualité de la classe politique et donc de la rationalité des décisions publiques.
Le PADES ambitionne d’instaurer et de développer de facçon permanente un dialogue franc, ouvert et constructif avec tous les partis politiques et toutes les forces vives de la nation c’est à dire la société civile y compris les organisations syndicales, les ONG, l’école et l’université guinéenne, les organisations professionnelles, l’armée guinéenne et toutes les autres forces de sécurité.
Le PADES insiste sur le défi d’une justice impartiale, proche du justiciable, sereine dans la lutte contre l’impunité généralisée et les crimes économiques notamment la corruption. Aucune démocratie ne peut réussir sans les deux piliers à savoir d’une part une presse libre, plurielle dans ses opinions, moderne et indépendante et d’autre part une justice forte et respectée. Nous souhaitons préserver à la fois la laïcité et la liberté religieuse dans notre pays de foi et de croyants.
Le PADES et l’idéologie libérale et solidaire
Tirant les lecçons historiques des expériences totalitaires du 20ème siècle à travers le monde, le PADES est convaincu que la liberté politique c’est à dire la démocratie d’une part et la liberté économique c’est à dire le libéralisme et l’économie de marché d’autre part sont à même de satisfaire à la fois la soif démocratique et la prospérité économique du pays. En effet seule la liberté d’entreprendre peut libérer les énergies créatrices des individus et des sociétés.
En clair notre ambition n’est pas d’asseoir une société inégalitaire ouè les forts écrasent les faibles, les riches piétinent les pauvres. A l’image de nos traditions africaines, le PADES ambitionne une société solidaire et d’entraide qui tienne compte de nos couches vulnérables que sont les enfants, les femmes et les personnes handicapées. Nos traditions d’humanisme doivent être traduites en politiques concrètes au profit de l’ensemble de la population.
Le PADES, l’émergence économique, sociale et culturelle et la création d’emplois
Lorsque le PADES affirme que son seul ennemi est la pauvreté, il ne s’agit pas d’un simple slogan.
Notre parti cherche à mettre l’accent sur la nécessité d’une forte croissance économique comme l’antidote de la pauvreté de nos populations. L’objectif est d’assurer une croissance durable, forte, pro-pauvre et régionalement équitable.
Une croissance forte sur le long terme est la condition indispensable pour la création d’emplois pour nos jeunes afin d’éradiquer le chômage massif dont souffre notre pays. La stabilité macroéconomique (finances publiques et monnaie) donne la garantie contre l’inflation et assure le pouvoir d’achat du franc guinéen et la stabilité sociale.
Cependant la croissance doit tenir compte de la contrainte environnementale car nous sommes comptables de l’état de notre pays vis à vis des générations futures. En tant que pays minier, nous devons être très attentifs à la préservation de la nature, à la biodiversité et au réchauffement climatique.
Pour atteindre les objectifs de création d’emplois pour notre jeunesse, le PADES s’engage à mettre en œuvre les politiques suivantes :
- Mobiliser les ressources financières internes mais surtout externes pour réaliser les infrastructures indispensables au développement économique de notre pays à savoir le réseau routier, les barrages hydroélectriques dans toute la Guinée, les énergies propres, les communications et télécommunications modernes, les ports, aéroports, les structures de santé adéquates, etc.
- Encourager le secteur privé notamment l’investissement étranger en Guinée mais surtout les petites et moyennes entreprises locales. Ces dernières sont les principaux pourvoyeurs d’emplois et forment l’essentiel du tissu économique.
- Encourager les secteurs porteurs de croissance notamment le secteur minier, mais surtout le secteur agricole par la modernisation et les aménagements appropriés, l’élevage et la pêche, le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC), le secteur industriel et agro-industriel, le tourisme, l’habitat et l’artisanat.
- Le secteur privé ne peut se développer sans un système bancaire et financier performant. Le système doit être rassuré par des mécanismes de garantie pour orienter son financement vers la production intérieure et non uniquement vers les importations. La micro finance appuie les initiatives locales et le développement décentralisé.
- L’administration qui met en œuvre les politiques économiques doit être moderne, efficace et orientée vers l’encouragement du secteur privé. La lutte résolue contre la corruption est une condition indispensable pour orienter les ressources publiques vers des utilisations favorables au développement économique.
- Mettre en place une politique d’éducation civique de la jeunesse et une politique culturelle qui renforcent l’unité et l’identité nationales. Nos artistes doivent être aidés selon les moyens disponibles. En réalité, l’industrie culturelle est un véritable vecteur de la croissance économique.
- Mettre à contribution la diaspora guinéenne qui pourra apporter leur savoir et leur expérience, en drainant et les investisseurs étrangers et les ressources financières vers notre pays.
- Mettre en œuvre une diplomatie active qui soit au service de la coopération internationale afin de drainer les ressources financières et humaines vers notre pays.
- Assurer la sécurité des personnes et des biens ainsi que l’intégrité territoriale par la qualification et la modernisation des forces de défense et de sécurité.
Le PADES et les secteurs sociaux
Parce que l’homme est à la fois sujet et objet du développement, il faut assurer l’accès des populations aux soins de santé de base et à l’éducation.
En effet, l’éducation doit être la première priorité budgétaire de notre pays dans un environnement mondialisé par le commerce et les nouvelles technologies. Le cycle primaire doit produire des enfants qui savent lire, écrire et compter. Le secondaire doit former des citoyens de la Guinée et du monde. L’enseignement professionnel doit former des ouvriers qualifiés et des techniciens capables de faire fonctionner la machine économique. L’université guinéenne doit former l’élite compétente et ouverte sur le nouveau monde.